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Les fleurs jaunes

Le bouton d’or (ranunculus repens)

Il est aussi appelé renoncule âcre et c’est une plante toxique pour les herbivores mais également pour les chats, les chiens, les lapins et les cochons d’inde contrairement aux insectes qui vont se charger de la pollinisation.

Consommé vert (surtout les feuilles) il provoque des troubles digestifs et une inflammation de la bouche dues à la protoanémonie (substance toxique). Par contre, une fois sec et mélangé au foin, il peut être consommé par la plupart des herbivores.

Comment lutter contre le bouton d’or ?

Il faut employer les grands moyens et attaquer chaque pied à la bêche en décortiquant bien la motte de terre pour retirer les racines et les rejets.Pour éviter la prolifération dans une prairie, il convient de faire une fauche précoce avant l’apparition des fleurs afin d’éviter la dissémination des graines.

Les bienfaits du bouton d’or

Il est connu pour ses propriétés analgésique, anti-infectieuse et antispasmodique et il est fréquemment utilisé en homéopathie.Il est également utilisé en naturopathie sous forme d’élixir floral qui permet de retrouver confiance et estime de soi et peut-être associé à de nombreuses fleurs de bach.

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Le pissenlit (taraxacum officinale)

Il est aussi appelé dent de lion et c’est une plante comestible qui se mange des racines en passant par les feuilles, les tiges et même les fleurs.Les lapins, les rongeurs, les herbivores et les omnivores l’adorent en règle générale sans oublier les pollinisateurs tels que les abeilles et les papillons. Enfin, les oiseaux consomment les graines.

Il est originaire d’Europe de l’Ouest. Autour de l’an 1000, les médecins arabes mentionnent déjà les vertus médicinales du pissenlit dans leurs écrits et plusieurs tribus amérindiennes comme les Iroquois l’employaient pour soigner les malaises. Il est également fait mention de l’usage d’un pissenlit dans un herbier britannique du XIIIème siècle.

Comment lutter contre le pissenlit ?

L’inconvénient du pissenlit dans une prairie c’est qu’il repousse l’herbe et les autres plantes en détournant l’eau et les nutriments des plantes environnantes. La seule méthode efficace pour s’en débarrasser, consiste à arracher la plante avec toute sa racine, ce qui est délicat car la racine est pivotante. L’outil le plus adapté reste la fourche.

Les bienfaits du pissenlit

Riche en fer, potassium, cuivre, silice, calcium, manganèse, vitamines C, D et K, acide gras et antioxydant, il améliore la fonction hépatique, biliaire et urinaire (prévention des calculs rénaux). En un mot c’est un détoxifiant. Mais il a également d’autres vertus telles que la réduction de l’inflammation, le renforcement du système immunitaire et même le contrôle du diabète.Il convient toutefois de consulter un professionnel de santé avant de prendre du pissenlit en cas de calculs biliaires ou d’obstruction des conduits biliaires.

En naturopathie il est utilisé en gelée, miel,  élixir floral, teinture mère, macérât huileux.

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 Le séneçon de Jacob (jacobaea vulgaris)

Il est aussi appelé herbe de Saint-Jacques. C’est une espèce de plantes herbacées, vivaces ou bisannuelles de la famille des Asteraceae. Elle est extrêmement toxique puisqu’elle peut contenir plus d’une dizaine d’alcaloïdes pyrrolizidiniques.

Une consommation répétée peut être très toxique pour les équidés et les bovins mais aussi pour les humains car cette plante s’attaque aux fonctions hépatiques : gonflement du foie, nécrose, occlusion veineuse et perte de la fonction hépatique. Il n’existe aucun remède contre l’empoisonnement, les consommateurs sont donc condamnés. Elle est toutefois consommée en petites quantités par les moutons et plus encore par les chèvres pour lesquelles elle semble avoir un effet vermifuge. Par contre, elle est la nourriture quasi exclusive de certaines chenilles (papillons de nuit). 

Elle est originaire d’Europe mais s’est bien implantée en Amérique du Nord et en Nouvelle Zélande. Elle est très envahissante dans certaines régions comme la Bretagne où il faut la contrôler et la détruire pour entretenir les pâturages.

Comment lutter contre le séneçon ?

L’arrachage manuel, avec des gants, est la solution la plus efficace pour l’éliminer ou au moins l’affaiblir car il restera toujours une partie de la racine lui permettant de repartir.

Les bienfaits du séneçon

Il est nouvellement reconnu pour ses propriétés pharmaceutiques comme désinfectant, cicatrisant et anti-inflammatoire. Il se révèle également être un excellent sédatif mais il est aussi très utilisé pour soulager les douleurs liées à la menstruation. Il présente également des bienfaits thérapeutiques sur les troubles de la digestion, sur les douleurs lombaires et pelviennes mais permet aussi de traiter diverses affections touchant la vessie. Bien entendu, l’utilisation prolongée de cette plante doit impérativement être réalisée sous surveillance médicale. 

Une médication naturelle est contre-indiquée chez les personnes souffrant de problèmes de foie, chez les femmes enceintes et allaitantes ainsi que chez les enfants.

En naturopathie il est utilisé en élixir floral, en sirop et en tisane. La plante broyée puis appliquée est très efficace pour les piqûres de guêpes.

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